Dans un communiqué en date du 11 juillet 2025, l’ANFR vient d’autoriser la remise sur le marché du smartphone Ulefone Note 16 PRO, après une mise à jour logicielle censée réduire son niveau de DAS. Nous dénonçons fermement cette décision de l’agence de régulation qui ne garantit en rien la sécurité et la santé des utilisateurs.

Nos constats alarmants sur des manquements de l’ANFR et de CETECOM Advanced

Des capteurs de proximité (proximity sensor) actifs

Nos recherches sur le site du fabricant montrent que le Ulefone Note 16 PRO est équipé de capteurs de proximité, susceptibles d’interférer lors des contrôles du laboratoire CETECOM Advanced sur le niveau de DAS lors des tests, comme cela a été démontré dans de nombreux cas du scandale Phonegate.

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Le rapport de test confirme l’absence de désactivation des capteurs

Ainsi et contrairement aux exigences désormais en vigueur en France depuis 2022, la société TESSKONI TECH n’a pas fourni à l’ANFR les clés de désactivation des logiciels embarqués dans le smartphone. Cette absence, clairement identifiée (pas de cases cochées) dans le rapport de CETECOM Advanced (laboratoire agréé choisi par l’ANFR pour réaliser les tests de DAS), empêche toute vérification crédible du niveau réel d’exposition.

Extrait du rapport de test de l’ULEFONE NOTE 16 PRO montrant qu’aucun dispositif n’a été pris en compte

“C’est une faute grave et une trahison de la confiance des consommateurs”

Le Dr Marc Arazi, auteur du livre Phonegate (Massot éditions) réagit vivement à cette décision :

« L’ANFR a validé la remise en circulation d’un smartphone dont le DAS reste potentiellement dangereux, sans même avoir fait véritablement contrôler les manipulations logicielles possibles du DAS. C’est une faute grave et une trahison de la confiance des consommateurs. Nous exigeons le maintien du retrait de ce modèle et la fin de ces passe-droits pour les fabricants qui refusent la transparence. »

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