L’intervention d’Alerte Phonegate a permis d’obtenir une première correction dans l’article de 20 Minutes sur les glioblastomes. Nous tenons à remercier le journaliste québecois, André Fauteux, qui n’a pas hésité à interroger les services Presse de Santé Publique France (SPF) et de l’Institut national du cancer (INCa). Cependant, plusieurs problèmes majeurs subsistent dans la rédaction de l’article, nécessitant une action immédiate pour rétablir la vérité scientifique.

La réponse “imprécise” de l’INCa
« La seule imprécision que nous relevons dans l’article concerne la phrase ci-dessous : “Cependant, la maladie reste ‘assez rare’ dans la population générale, soit 20 % des près de 5.900 cancers du système nerveux central diagnostiqués par an selon l’INCa, et encore plus chez les jeunes.” Il faut comprendre “Cependant, la maladie reste ‘assez rare’ dans la population générale d’adolescents et de jeunes adultes, soit 20 % des près de 5.900 cancers du système nerveux central diagnostiqués par an selon l’INCa”. »
Cette réponse du service de Presse de l’INCa a pour conséquences :
- Une reconnaissance officielle : SPF et l’INCa ont admis une “imprécision” et demandé une correction à la rédaction de 20 Minutes, qui a repris la formulation proposée par l’INCa.
- Une modification discrète : L’article de 20 Minutes a été modifié en catimini par sa rédaction après nos alertes répétées, sans mise en avant des corrections.
Pourquoi cette nouvelle formulation reste problématique ?
La proposition du service de Presse de l’INCa est en contradiction avec les chiffres officiels et accentue l’incompréhension pour le lecteur au travers d’une terminologie encore plus confuse continuant à minimiser les risques :
- Santé Publique France recense 3 481 glioblastomes/an (56 % des cancers du SNC en 2018)
- L’INCa avance seulement 1 180 cas (20 %)
- La correction ne résout pas cette divergence majeure de 66 %
- Parler de “population générale d’adolescents et jeunes adultes” est un oxymore : on ne peut mélanger “population générale” et “tranche d’âge spécifique”.
- Qualifier les glioblastomes de “assez rares” alors qu’ils représentent 56 % des cancers du SNC (SPF) dans la population générale et ont augmenté de 230 % en 20 ans chez les 15-39 ans banalise une évolution sanitaire avérée.
Nos demandes à la rédaction de 20 Minutes
- Un erratum visible :
- Pas juste une correction discrète, mais un encadré clarifiant les vrais chiffres (3 481 cas/an, +230 % chez les jeunes).
- Mentionner explicitement les demandes d’Alerte Phonegate.
- Un nouvel article :
- Donner la parole à Santé Publique France, à des experts indépendants et à notre ONG.
- Expliquer pourquoi cette épidémie silencieuse est ignorée.
- Une enquête approfondie :
- Pourquoi ces chiffres divergent-ils entre SPF et INCa ?
- Quels sont les facteurs environnementaux sous-évalués (ondes, pesticides) ?
Réactions du Dr Marc Arazi et du journaliste André Fauteux
“Les données de Santé Publique France montrent une hausse alarmante des glioblastomes, particulièrement chez les jeunes. Ignorer cette tendance, c’est mettre en danger la santé publique.”
— Dr Marc Arazi, président d’Alerte Phonegate“Quand les institutions et les médias minimisent des données scientifiques aussi claires, on se demande qui ils protègent vraiment.”
— André Fauteux, journaliste québecois (La Maison du 21e siècle)
La transparence sur cette crise sanitaire est cruciale.
Sources : Santé Publique France (2018-2023), rapports Alerte Phonegate, échanges André Fauteux avec l’INCa.
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